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    Bienvenue sur le blog de l'association 213 Airsoft.

     

    L'airsoft et la réalité

    Les conséquences d'une réalité poussée à l'extrême 

    Averti ou non initié, les pages de ce blog peuvent vous surprendre ou vous effrayer. L'association 213 Airsoft en est consciente et ce dossier est là pour remettre les choses dans leur contexte. L'airsoft est un jeu, c'est LE principe de base. Contrairement à son cousin le paint-ball, il est basé uniquement sur le fair-play et c'est ce qui caractérise notre passion.

    Néanmoins il ne faut pas se voiler la face, l'airsoft a, comme toute activité, son talon d'achille. Ce dernier réside dans la perception de notre activité par le grand public. L'association 213 Airsoft n'étant pas une adepte du "vivons heureux, vivons caché", aussi nous essayons de communiquer sur notre passion en mettant en avant ses points forts et ses points faibles.

    L'airsoft est une activité de plus en plus répandue et s'ouvre elle aussi. Il n'est pas difficile de comprendre que l'aspect réel de l'airsoft puisse repousser certaines personnes.

    Les associations d'airsoft l'ont bien comprises et appréhendées pour la majorité d'entre elles. Il est de bon ton dans le petit milieu de l'airsoft d'utiliser un langage politiquement correct. En airsoft on utilise des répliques et quand on touche quelqu'un ce dernier est "out". Gare aux pourfendeurs qui joueraient avec des armes et qui tueraient des ennemis.

    Les airsofteurs n'assumeraient-ils pas leur passion ? En réalité il s'agit de respecter scrupuleusement la loi. Les répliques d'airsoft sont des jouets et non des armes et la personne touchée n'est donc que sortie de la partie en cours.

    Il n'en reste pas moins que l'airsoft est un jeu grandeur nature ou deux équipes s'affrontent habillées en tenues camouflages et flanquées de répliques d'armes réelles. Dans le contexte actuel de peur panique de l'autre, d'intolérance, de violence, on peut légitimement s'interroger sur les raisons qui poussent ces femmes et hommes a aimés pratiquer cette activité.

    On peut également s'interroger sur l'intérêt d'arborer une tenue militaire. En effet la réplique s'explique, il s'agit du lanceur qui permet de tirer les billes de plastique. L'aspect réel n'est ni plus ni moins qu'une sophistication du pistolet de cow-boy que chaque enfant possède dans sa panoplie de jouets. Mais la question réside plutôt dans l'intérêt de revêtir une tenue dite militaire. En airsoft on parle de geardos, en bref il s'agit de refléter au plus près la réalité de tel ou tel équipement militaire.

    Sur un terrain de jeu, revêtir ces tenues ne pose aucun problème ou cas de conscience particulier, chacun sachant que l'airsoft étant un jeu. Il n'en est pas de même pour une personne non initiée qui s'intéresse à notre activité ou nous rencontre sur le terrain. Les associations d'airsoft ont bien compris que cet a priori pouvait être un frein pour le développement de notre activité. Quand nous parlons de développement, il faut comprendre, recherche de nouveaux terrains, de nouveaux membres.

    L 'association 213 Airsoft a donc volontairement pris le parti de n'imposer aucune tenue et d'organiser des événements basés sur des scénarios non militaire, en airsoft ce sont des parties non-milsim. Le milsim étant des parties d'airsoft essayant de recouvrer au maximum des situations réelles.

    En vérité, elles ne différent pas réellement des parties non-milsim, simplement le scénario et l'environnement font la différence. Le coeur du sujet de ce dossier est ici atteint, on peut s'interroger sur les conséquences de ces parties type milsim sur la perception de l'airsoft par le grand public. Il suffit de se rendre sur certains forums pour voir que l'airsoft attise le débat des pro et anti airsoft. Les uns, accusant les autres, d'être des "faschos", le mot est lâché.

    La vérité est comme à chaque fois, plus complexe que le postulat. Le collectionneur d'armes n'est pas un tueur. L'airsofteur n'est pas un militaire refoulé. A bien y réfléchir, le postulat de l'airsofteur refoulé reviendrait à dire que chaque militaire est un fascho déséquilibré. Les mêmes personnes affirmant ces arguments seront les premières à être bien contentes qu'une armée les défendent en cas de besoin, quoi qu'un conflit soit aujourd'hui, plus qu'incertain heureusement.

    L'identité de l'airsoft c'est également qu'une partie de ces pratiquant souhaitent s'habiller avec tel ou tel tenue, sans pour autant avoir un problème d'identité. Ainsi l'airsoft ne pourra être prête à se développer que quand elle aura réussi à assumer sa diversité.

    Mais il est clair que son acceptation n'est pas faite, c'est la raison pour laquelle, l'encadrement de son activité par le biais d'une association est important, afin de respecter dans un premier temps la faible législation en la matière (décret 99-240) qui n'autorise son activité qu'aux personnes majeures. Le respect de cette norme est très important pour la pérennité de l'airsoft en France. Il ne faut pas sous-estimé l'impact qu'à notre accoutrement et ce qu'il véhicule au grand public. Il est très difficile de faire admettre que c'est une activité saine, véhiculant des valeurs fortes, quand les personnes voient notre tenue.

    Notre activité rime avec fair-play, avec adrénaline, avec zone neutre et beaucoup avec barbecue. C'est avant tout cela qui fait l'airsoft. Pour autant la recherche du réalisme trop poussé, qui plus est en équipe est dangereux, il est par ailleurs interdit en France, faute d'être assimilé à une milice, d'arborer tous la même tenue militaire.

    Il faut que l'airsoft français arrive à canaliser ses équipes, à encourager le développement d'associations et à empêcher toute dérives qui permettraient à nos détracteurs de claironner que leurs arguments étaient les bons. L'airsoft français en est encore à ses balbutiements, il est toutefois déjà temps de préciser certaines choses, adopter certaines règles claires afin de faciliter les démarches de recherche de terrains, de recherche d'assurances ....

    Apprendre pour connaître, connaître pour comprendre, comprendre pour juger.


  • Répliques utilisées
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    Le terrain se présente sous forme de pentes plus ou moins accentuées. Ces pentes se recoupent, formant des lignes.

    Le Thalweg : Ligne basse du terrain, un thalweg est une ligne de réunion des eaux.

    La ligne de crête : Ligne haute de terrain, la ligne de crête est une ligne de séparation des eaux.

    La ligne de changement de pente : Le terrain descend d'un côté plus vite qu'il ne s'élève de l'autre, ou vice-versa.

    Un couvert : C'est un terrain où la végétation permet de progresser sans être vu.

    Un découvert : cas contraire.

    Une lisière : C'est la limite entre le couvert et le découvert.

    Glacis : Partie ne permettant ni de s'abriter, ni de progresser sans être vu.

    Le versant : C'est une surface de pente qui relie une ligne de crête à une ligne de thalweg.

    La croupe : C'est un mouvement de terrain en relief formé par deux versants se réunissant en suivant une ligne de crête inclinée dans le même sens sur toute une longueur.

    Le col : C'est le point de départ de deux vallées adossées dont les lignes de thalweg coupent la ligne de crête à l'endroit où sa pente change de sens pour passer d'une colline à l'autre.

    Corne : Coin, angle, plus ou moins saillant d'un bois.

    Colline : Mouvement de terrain isolé compris entre 50 et 500 m

    Déblai : Endroit où à été enlevée de la terre.

    Remblai : Endroit où l'on à ramené de la terre.

    Eperon : Promontoire à l'extrémité d'une colline ou d'une montagne.


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    Quelles soient électriques ou à gaz, nos répliques d'airsoft utilisent toutes le même principe de base pour propulser la bille hors du canon : l'air (ou tout autre gaz) comprimé.

    Pour propulser nos billes, toutes les répliques d'airsoft utilisent donc de l'air comprimé. Mais pour obtenir et mettre en oeuvre cet air comprimé, différentes méthodes peuvent être mises en oeuvre !

    Deux familles principales cohabitent : l'utilisation d'un air comprimé préalablement stocké dans un réservoir d'un côté ; la compression de l'air ambiant par un piston mu par un ressort de l'autre.

    Les premières répliques conçues par les japonais utilisaient une réserve d'air comprimé stockée dans d'encombrantes bouteilles extérieures. Ce principe, revu et amélioré, perdure de nos jours dans les répliques d'armes de poing à culasse mobile (GBB), dans quelques fusils de sniper et quelques beaux projets de répliques d'armes d'épaules (comme le M4 de M. Tanio Koba). Le gaz est stocké sous forme liquide, exactement comme dans un briquet, dans un petit réservoir trouvant place dans le chargeur du pistolet (dans le barillet des revolvers chez Tanaka) ou le chargeur des "snipe," juste à côté des billes. Ce gaz (du propane souvent additionné d'huile de silicone) présente deux grands avantages : il est très souple d'emploi et son réservoir peut prendre n'importe quelle forme ; mais aussi deux inconvénients : il ne se détend plus correctement aux basses températures et il est hautement inflammable. D'autres GBB (gaz blow back) et pistolets à culasse fixe utilisent quant à eux du CO2 enfermé dans des sparklets. L'encombrement du réservoir est supérieur, incompatible avec certains modèles, mais le CO2 comprimé reste utilisable en hiver et offre une réserve de tir supérieure ! A vous de choisir en fonction de vos goûts de la période de l'année.

    Seconde famille de répliques : celles utilisant un piston et un ressort pour comprimer l'air ambiant. L'action peut être manuelle : cas des "spring" et des "bolt" dont il faut réarmer la culasse à la main à chaque fois, ou électrique : cas de nos AEG (automatic electric gun) et de nos AEP (automatic electric pistol).

    Les "spring" très simples, ne coûtent pratiquement rien à produire....Ils constituent donc souvent le tout premier achat des airsofteurs débutants en matière de pistolet ! Les "bolts" sont des carabines dont la culasse, à armement manuel, renferme piston et ressort.

    Généralement mis en oeuvre dans les répliques de tireur d'élite, ce mode de fonctionnement garantit une disponibilté immédiate de votre lanceur (pas de batterie à recharger, pas de gaz à acheter...) et offre une résultat constant quelque soit la température ambiante.

    Les AEG et AEP utilisent pour leur part un moteur électrique (généralement situé dans la poignée) et une cascade de pignons (enfermés dans la gearbox) pour réarmer le piston et comprimer son ressort...Leur batterie vient se loger dans la crosse ou dans la poignée garde-main, selon les modèles de répliques....voir dans la partie supérieur du boitier de culasse (AK 47). Avantage : à condition d'avoir songé à recharger la batterie, vous disposez d'une énergie à volonté, capable d'assurer une cadence de tir soutenue (généralement de 15 à 25 billes à la seconde). Inconvénient : plus il y a de mécanique, plus on multiplie les sources possibles de problème.....

     


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  • Comment ça marche ?

    Avant toute chose, vous devez connaître quelques termes techniques :

    M/s : C'est la vitesse en mètre par seconde de la bille à la sortie du canon.

    Fps : Idem que précédemment mais en mesure US.

    Joule : C'est la puissance de la bille.

    Les joules représentent donc la puissance et sont calculés avec des billes de 0.25 gramme ; mais quelque soit le poids de vos billes, la puissance sera toujours la même, c'est uniquement la vitesse qui change !

     Les calculs :

    Voici le calcul permettant de passer de Fps à m/s et vice versa :

    Fps*0,304 = m/s

     m/s / 0.304 = Fps

    (Ex : 280 Fps = 85m/s car 280*0,304 = 85 et 90m/s = 296 Fps car 90/0,304 = 296)

    Pour calculer les joules, vous devez effectuer le calcul suivant :

    0,5* poids de la bille (enkg)*vitesse² (en m/s)

    Pour une bille de 0,25 gr :     0,5*0,00025* (m/s) = joules

    (Ex : pour 90 m/s :  0,5*0,00025*90² = 1 joule)

    A partir de ces calculs vous pouvez trouver les Fps, les m/s et les joules si vous connaissez au moins une de ces valeurs.

    Récapitulatif :

    m/s = Fps*0,304

    Fps = m/s / 0,304

    Joule = 0,5*0,00025*m/s²

    M/s = racine (joules/0,00025/0,5)

    Fps = (racine (joules /bille en kg/0,5)) / 0,304


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